19-09-2013
LE JOURNAL DU PAYS BASQUE - Euskal Herriko Kazeta: Nouvelle halte du Dantzaldi Ibiltaria à Ascain

18/09/2013 Cécile VIGNAU
Avec Aiko, l’on dépoussière les codes de la danse basque traditionnelle, et avant tout on l’amène par le plaisir. Et ça tombe bien, parce qu’avec la compagnie EliralE, il en va de même. Une nouvelle collaboration entre les deux structures s’est faite presque de manière naturelle, tout du moins découle d’une envie commune. “Même si nos couleurs peuvent être différentes, nos intentions sont les mêmes”, assure Pantxika Telleria de la compagnie EliralE.
Qu’à cela ne tienne, dès ce 2 octobre, place à de nouveaux ateliers pour adultes. Chaque mercredi au local de la compagnie de danse à Ascain (Jauregia, Maison des associations), se tiendront des DANTZALDI IBILTARIA (bals itinérants). Une méthodologie développée par le groupe Aiko et qui permet une nouvelle approche de la danse, ludique et dans un esprit de partage. Une approche pas si jeune que ça pourtant : “Les bals ont été impulsés pour créer du lien social, les hommes et les femmes sortent de chez eux. Et d’ailleurs, si on est là, c’est grâce à ces moments-là aussi !”, s’amuse Sabin Bikandi, txistulari et compositeur, l’un des initiateurs d’Aiko. “Le manque de relation entre musicalité et mouvement nous a mis en marche. Et en transmettant ces concepts de manière vivante, il y a le défi de devenir les référents des enfants”, développe Sabin Bikandi. En effet, une fois que l’enfant a appris, il a besoin d’un modèle. Aiko se met donc pour objectif de faire de ces adultes les nouveaux référents, les sortir d’un mode d’apprentissage figé.
Un projet qui n’était pas l’objectif premier d’Aiko, mais qui l’est devenu au vu du succès croissant de ces bals. Ascain est la neuvième commune participant à l’initiative cette année, et la première au Pays Basque Nord. Aux côtés de Bilbo, Durango, Donostia ou encore Iruñea, la commune labourdine répond à un manque d’ateliers pour adultes, et ce quel que soit le niveau : “On est souvent remerciés dans les villages. C’est un temps de mélange et de partage entre tous, bascophones ou pas, et tout le monde peut y prendre part”, ajoute Sabin Bikandi.
Au-delà de ces ateliers hebdomadaires, Aiko prévoit une erromeria mensuelle à Durango : l’occasion pour tous les danseurs adhérents de se retrouver et d’échanger… et pour Aiko de semer : “On réinjecte des notions de danse de manière à ce que ces erromeria s’alimentent.” Et pour les accros, un stage trimestriel itinérant, pour tous, et “où chacun prend à son niveau”.

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