28-10-2022
MEDIABASK NAIZ: Galtxetaburu ou la memoire des mutxiko

Les sauts basques sont aujourd’hui indissociables de la fête au Pays Basque et Beñat “Galtxetaburu” Irigoyen y est pour beaucoup. Dimanche 30 octobre à Uhart-Cize, Galtxetaburu Eguna célèbrera l’homme et son héritage culturel.

“Cela n’a rien de folklorique”, prévient Jacqueline Sardon-Urruty. Fille du premier professeur de Galtxetaburu, elle a participé activement à l’élaboration des festivités. “Cette journée a pour but d’honorer Beñat un musicien qui a marqué le territoire. C’est lui qui en 1975 a réintroduit les mutxiko sur la place publique et dans les bals.”

Après des sauts basques proposés à 11 heures par la formation de Jean-Christophe Irigoyen, fils de Galtxetaburu, elle interviendra pour évoquer l’histoire des mutxiko à travers quatre générations, de Faustin Bentaberry, qui y avait introduit “les entrechats propres à la Soule”, à Galtxetaburu en passant par son propre père. “C’est une danse qui a une culture, évoque-t-elle. Toutes les maisons n’étaient pas représentées, il y avait une certaine hiérarchie. Les mutxiko étaient propres aux communes. Puis cela a ensuite été amené dans les sept provinces.” Une dimension matérialisée par la présence d’Aiko, un groupe de danse de Bilbo qui se produira dans l’après-midi, à 16 heures. “Avant son décès, Beñat avait enregistré un CD et c’est le groupe Aiko avec Jean-Christian, qui l’a réédité.”

Soutenue par l’Institut culturel basque ainsi que par la municipalité d’Uhart-Cize, qui offrira l’apéritif à 12h30, la journée du 30 octobre renouera ainsi avec l’esprit des sauts basques. “C’était propre aux hommes”, rappelle Jacqueline Sardon-Urruty, qui évoque avec émotion “le port droit, les bras ballants, sur la pointe des pieds” des “vrais mutxiko”. “C’est beau à voir ! J’aimerais que cette journée représente la réalité de notre culture.”

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